Amis. Voici la Fédération du travail de Toronto qui se mobilise pour défendre les droits d’expression et de manifestation des étudiants qui réclament la fin du génocide en cours en Palestine. Partout au Canada, aux États-Unis et dans le monde, des syndicalistes, des étudiants et des humanistes pacifistes exigent que les Israéliens et leurs principaux marchands d’armes, les États-Unis, mettent immédiatement fin à ce génocide.
C’est la marque d’une fédération syndicale consciente de sa classe.
LTI remercie son correspondant canadien pour cette information.
Solidarité pour toujours!
LTI remercie son correspondant canadien pour cette information.
Solidarité pour toujours!
LETTRE OUVERTE
25 mai 2024
25 mai 2024
Monsieur le Président Gertler
L’OFL à l’Université de Toronto : si vous agissez contre les étudiants, vous devrez d’abord passer par les travailleurs.
Je vous écris en ma qualité de président de la Fédération du travail de l’Ontario (FTO), qui
représente 54 syndicats et un million de travailleurs en Ontario.
En tant que porte-parole du mouvement syndical de l’Ontario, la FTO soutient sans équivoque le droit des étudiants à manifester pacifiquement sur les campus.
En tant que porte-parole du mouvement syndical de l’Ontario, la FTO appuie sans équivoque le droit des étudiants de manifester pacifiquement sur le campus, alors qu’ils demandent un cessez-le-feu et le désinvestissement des entreprises qui sont complices de la guerre.e.
Je suis donc déçue d’apprendre que les étudiants de l’OFL se sont engagés dans un processus de désinvestissement de la part des entreprises qui sont complices des guerres et des occupations.
J’ai donc été déçu d’apprendre votre ultimatum au campement étudiant de l’Université de Toronto.
J’ai donc été déçu d’apprendre votre ultimatum au campement étudiant de l’Université de Toronto : quitter les lieux d’ici lundi à 8h00 ou être en violation d’un avis d’intrusion.
En tant que syndicalistes, nous savons à quoi ressemble une négociation de bonne foi. Vous devriez en faire autant. Dans la plupart des cas
Dans la plupart des cas, à la table des négociations, nos membres et vos représentants ont négocié avec succès de nombreuses conventions collectives.
Dans la plupart des cas, nos membres et vos représentants ont négocié avec succès de nombreuses conventions collectives, sans recourir à la grève ou au lock-out.
La même approche devrait s’appliquer ici. Les négociations doivent se poursuivre de bonne foi et sans menaces d’intervention policière.
Les négociations doivent se poursuivre de bonne foi et sans menace d’intervention policière. Les récents dénouements des campements de l’Université de technologie de l’Ontario et de McMaster ont été couronnés de succès.
Les récents dénouements des campements de l’OntarioTech University et de l’Université McMaster, par exemple, montrent ce qu’il est possible de faire.
En revanche, lorsque les administrateurs choisissent la répression, ils provoquent à juste titre une réaction qui va bien au-delà des étudiants.
En revanche, lorsque les administrateurs choisissent la répression, ils provoquent à juste titre une réaction qui va bien au-delà des étudiants. Lundi, des milliers de travailleurs universitaires de l’Université de Californie ont fait grève pour protester contre leurs conditions de travail.
se sont mis en grève pour protester contre l’usage de la violence par leur employeur pour dégager les campements.
Les universités devraient être le lieu où nous apprenons à débattre et à être en désaccord les uns avec les autres, sans craindre la violence.
Les universités devraient être le lieu où nous apprenons à débattre et à exprimer notre désaccord, sans craindre la violence. Le fait que la plus grande université du Canada décide unilatéralement quand le débat doit se terminer et quand la répression policière doit commencer est une erreur.
et quand la répression policière doit commencer, est une trahison des valeurs que nous prétendons défendre.
En effet, votre propre déclaration d’intention institutionnelle décrit clairement ces valeurs:.
Dans le contexte unique de l’université, les droits de l’homme les plus cruciaux sont les droits à la liberté d’expression, à la liberté d’association et à la liberté d’association.*
Dans le contexte unique de l’université, les droits de l’homme les plus importants sont les droits de la liberté d’expression, de la liberté académique et de la liberté de recherche. Et
Nous affirmons que ces droits n’ont aucun sens s’ils n’impliquent pas le droit de soulever des questions profondément dérangeantes et de faire des recherches.
des questions profondément dérangeantes et des défis provocateurs aux croyances chères
de la société dans son ensemble et de l’université elle-même.
Il s’agit d’un mandat pour soutenir les étudiants, et non pour les réprimer. Dans cet esprit, je vous demande instamment d’inverser
Dans cet esprit, je vous demande instamment de faire marche arrière immédiatement et de préférer la négociation et la discussion aux ultimatums et à la répression.
En guise d’encouragement, j’appelle tous les syndicats et leurs alliés à se joindre à un rassemblement de solidarité.
En guise d’encouragement, j’appelle tous les syndicats et leurs alliés à se joindre à un rassemblement de solidarité lundi à 8h00 au campement étudiant de l’Université de Toronto. Si,
d’ici là, vous décidez d’agir contre les étudiants, vous devrez d’abord passer par les travailleurs.
Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.
LAURA WALTON
Présidente
L’OFL à l’Université de Toronto : si vous agissez contre les étudiants, vous devrez d’abord passer par les travailleurs.
Je vous écris en ma qualité de président de la Fédération du travail de l’Ontario (FTO), qui
représente 54 syndicats et un million de travailleurs en Ontario.
En tant que porte-parole du mouvement syndical de l’Ontario, la FTO soutient sans équivoque le droit des étudiants à manifester pacifiquement sur les campus.
En tant que porte-parole du mouvement syndical de l’Ontario, la FTO appuie sans équivoque le droit des étudiants de manifester pacifiquement sur le campus, alors qu’ils demandent un cessez-le-feu et le désinvestissement des entreprises qui sont complices de la guerre.e.
Je suis donc déçue d’apprendre que les étudiants de l’OFL se sont engagés dans un processus de désinvestissement de la part des entreprises qui sont complices des guerres et des occupations.
J’ai donc été déçu d’apprendre votre ultimatum au campement étudiant de l’Université de Toronto.
J’ai donc été déçu d’apprendre votre ultimatum au campement étudiant de l’Université de Toronto : quitter les lieux d’ici lundi à 8h00 ou être en violation d’un avis d’intrusion.
En tant que syndicalistes, nous savons à quoi ressemble une négociation de bonne foi. Vous devriez en faire autant. Dans la plupart des cas
Dans la plupart des cas, à la table des négociations, nos membres et vos représentants ont négocié avec succès de nombreuses conventions collectives.
Dans la plupart des cas, nos membres et vos représentants ont négocié avec succès de nombreuses conventions collectives, sans recourir à la grève ou au lock-out.
La même approche devrait s’appliquer ici. Les négociations doivent se poursuivre de bonne foi et sans menaces d’intervention policière.
Les négociations doivent se poursuivre de bonne foi et sans menace d’intervention policière. Les récents dénouements des campements de l’Université de technologie de l’Ontario et de McMaster ont été couronnés de succès.
Les récents dénouements des campements de l’OntarioTech University et de l’Université McMaster, par exemple, montrent ce qu’il est possible de faire.
En revanche, lorsque les administrateurs choisissent la répression, ils provoquent à juste titre une réaction qui va bien au-delà des étudiants.
En revanche, lorsque les administrateurs choisissent la répression, ils provoquent à juste titre une réaction qui va bien au-delà des étudiants. Lundi, des milliers de travailleurs universitaires de l’Université de Californie ont fait grève pour protester contre leurs conditions de travail.
se sont mis en grève pour protester contre l’usage de la violence par leur employeur pour dégager les campements.
Les universités devraient être le lieu où nous apprenons à débattre et à être en désaccord les uns avec les autres, sans craindre la violence.
Les universités devraient être le lieu où nous apprenons à débattre et à exprimer notre désaccord, sans craindre la violence. Le fait que la plus grande université du Canada décide unilatéralement quand le débat doit se terminer et quand la répression policière doit commencer est une erreur.
et quand la répression policière doit commencer, est une trahison des valeurs que nous prétendons défendre.
En effet, votre propre déclaration d’intention institutionnelle décrit clairement ces valeurs:.
Dans le contexte unique de l’université, les droits de l’homme les plus cruciaux sont les droits à la liberté d’expression, à la liberté d’association et à la liberté d’association.*
Dans le contexte unique de l’université, les droits de l’homme les plus importants sont les droits de la liberté d’expression, de la liberté académique et de la liberté de recherche. Et
Nous affirmons que ces droits n’ont aucun sens s’ils n’impliquent pas le droit de soulever des questions profondément dérangeantes et de faire des recherches.
des questions profondément dérangeantes et des défis provocateurs aux croyances chères
de la société dans son ensemble et de l’université elle-même.
Il s’agit d’un mandat pour soutenir les étudiants, et non pour les réprimer. Dans cet esprit, je vous demande instamment d’inverser
Dans cet esprit, je vous demande instamment de faire marche arrière immédiatement et de préférer la négociation et la discussion aux ultimatums et à la répression.
En guise d’encouragement, j’appelle tous les syndicats et leurs alliés à se joindre à un rassemblement de solidarité.
En guise d’encouragement, j’appelle tous les syndicats et leurs alliés à se joindre à un rassemblement de solidarité lundi à 8h00 au campement étudiant de l’Université de Toronto. Si,
d’ici là, vous décidez d’agir contre les étudiants, vous devrez d’abord passer par les travailleurs.
Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.
LAURA WALTON
Présidente