Bachir Hakem:
En cette heure tardive de la nuit, nos collègues enseignants contractuels, vacataires, les grévistes de la faim ainsi que tous ceux qui se trouvent dans la localité de Boudouaou, pour les soutenir, sont encerclés par la police et les services de sécurité.
L’accès au lieu où campent nos collègues enseignants est interdit et aucun moyen pour y parvenir même les lignes téléphoniques ont été coupées et parasitées afin de couper tout contact avec eux et pour que la presse ne puisse pas aussi couvrir l’évènement.
D’après les informations que nous détenons, des hauts responsables au niveau du gouvernement, ont donné l’ordre, cette Après Midi, de disperser l’attroupement des enseignants contractuels et vacataires protestataires sur place à Boudouaou afin de casser leur sit-in.
Pour régler le problème de ces enseignants, très affaiblis après 19 jours passés dans la rue leur interdisant de continuer leur parcours jusqu’à Alger, nos responsables n’ont trouvé que le langage de la violence et la matraque.
Nous avons appris aussi que les habitants de la localité de Boudouaou et qui sont proches de l’endroit où se trouvent les enseignants protestataires soutiennent nos collègues et se trouvent dehors pour suivre de près l’évolution de la situation.
Nous sommes très inquiets car sans aucune nouvelle de nos collègues, indignés et dénonçons l’attitude inacceptable des autorités qui ne fait que compliquer la dramatique situation que vivent nos collègues enseignants contractuels et vacataires.