Les conséquences de la crise capitaliste à l’ éducation des pays d’ Europe

Les conséquences de la crise capitaliste à l’ éducation des pays d’ Europe

Les mesures prises par les gouvernements libéral, socialdémocratiques ou conservatifs d’ Europe, dans le but de la sortie de la crise frappent les peuples et, en même temps, l’ éducation, les enseignants et les élèves.

En Espagne, il y avait de réduction de 3.000.000.000 euros au financement de l’ éducation, du début de la crise. Cette réduction a amené à la licenciement des 40.000 employeurs jusqu’ à 2011. La conséquence de ces coupes est l’ augmentation du nombre des élèves qui corresponde à chaque enseignant, les réductions à l’ accueil des handicapes, à la réduction du personnel supportif(psychologues, logopédistes etc), à l’ augmentation de la charge de travail etc. A la fin de mars, le gouvernement publiera le budget nouvel, dans lequel figureront encore plus des réductions. Les salaires ont été diminues a hauteur de 5 a 10 %, des allocations ont été abolies et on a impose de l’abaissement des salaires pendant l’été et la congé de maladie.

En Portugal, les salaires des enseignants ont gelé depuis 2008.
Le gouvernement portugais, sous l’ engagement à la réduction radicale des dépenses publiques, a réalisé sa plan de réduction de 1,5 milliards d’ euros du financement d’ éducation. Depuis 2008, le financement publique d’ éducation en Portugal a été diminue de 5% a 3,8% du PIB, en même temps que le pays se déjà trouvait en dessous de la moyenne de OCDE, pendant les années 2008 et 2009. Jusqu’ à 2012, un pourcentage de 18% environ des travailleurs au secteur de l’ éducation auront été licencies.

En Grèce, via une série des Décrets Ministériels et des Instructions Consulaires, on a réalisé la suppression de 1056 écoles. On a abaissé les salaires des enseignants d’ au moins 40% et on a dégringolé le nombre des enseignants.

En toute l’ Europe, les 3 années dernières, il y avait 300.000 moins d’ enseignants, 20.000 moins d’écoles , plus d’ enfants à chaque classe, augmentation des heures de travail, abolition des préstations sociales et des droits, aux plusieurs pays, comme, par exemple en Tchéquie, en Pologne, en Hongrie etc. On voit une coupe dans les salaires et les pensions de 2% a 60%, a 20 pays. Une expansion de l’ éducation privée et une augmentation des dépenses des parents pour l’ éducation de leurs enfants.

Les syndicats des enseignants européens déclarent unanimement que les travailleurs doivent supporter une partie du poids de la crise et choisissent, comme une forme de lutte, le dialogue social avec les gouvernements, qui imposent ces mesures d’ austérité et essaient de servir même le capital et les travailleurs. L’exemple le plus caractéristique de leurs point de vue est la proposition de l’ allongement du temps d’ application des mesures.

Ce qui est responsable pour cette situation des enseignants en Europe intolérable, est, sauf de gouvernements de l’ UE, la Bureaucratie Syndicale, qui contrôle les syndicats importants, et en réalité, supporte les politiques de l’ Union Européenne. Des organisations syndicales , comme la FECCOO, la FENPROF, la FLC-CGIL, la GEW, l’ OLME, la DOE et la SNES-FSU, se mobilisent dans la ligne du réformisme et du collaboration avec les gouvernements.
De nos jours, chaque organisation syndicale qui se lutte pour la revendication de droits de la classe ouvrière, doit mettre en évidence les causes réelles de la crise. Elle est une crise des capitalistes, et nous n’ acceptons pas que les enseignants, et en général, la classe ouvrière, paye ses poids et ses conséquences . L’ UE est une union des intérêts économiques du capital et des firmes multinationales et elle continuera à servir et représenter leurs intérêts. Pour les enseignants d’ Europe, il y a seulement une direction, une voie, qu’ ils doivent suivre. Celle de la réorganisation du mouvement des enseignants et des ouvriers.

L’ organisation FISE(Fédération Internationale Syndicale de l’ Enseignement), qui est un membre de WFTU appelle les syndicats, les enseignants d’ Europe, qui se luttent contre la politique des monopoles à s’ organiser et renforcer leur action pour la revendication des droits de tous les enseignants, mais aussi, pour l’ éducation gratuite, un besoin de la classe ouvriere dans tous les pays.
Le colloque récent de FISE, qui a eu lieu a Caracas, Venezuela, auquel ont participe 250 syndicalistes de 31 syndicats et 24 pays, a constitué un étape positif pour l’ renforcement du mouvement syndical de classe, au secteur de l’ éducation.
En plus de cela, l’ essai de la Fédération Internationale des Syndicats(FIS) d’ organiser en collaboration avec la FISE, une Conférence Paneuropéenne pour l’ enseignement en Europe, sera l’ étape prochain de cet effort dans le but de coordination et de collaboration de tous les enseignants en Europe contre les politiques anti-enseignants et antipopulaires des gouvernements et du capital.

Lampoudi Chrisoula
Vice-présidente de FISE