Organisation démocratique du travail
Organisation démocratique des travailleurs immigrés au Maroc
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4ème EDITION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DES MIGRANTS
18 DECEMBRE 2015 journée Mondiale des migrants
L’Organisation démocratique du travail Odt et l’organisation démocratique des travailleurs immigrés au Maroc organisent
en collaboration avec
– Le centre de l’orient de la démocratie, information et des droits de l’homme CODIH,
– et les trois principales associations de migrants au Maroc :
– (Collectif des Communautés Subsahariennes au Maroc) ;
– Association pour la Promotion et l’Intégration des Migrants au Maroc (APIMA) ;
– Conseil des Migrants Subsahariens au Maroc (CMSM)
– avec le soutien de :
– Ministère charge des Marocains Résidant à l’Etranger et des Affaires de la Migration,
– Délégation Interministérielle des Droits de l’Homme (DIDH)
– Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH)
la semaine des migrants au Maroc sous le thème :
« Unies pour dire stop aux politiques migratoires inhumaines »
“United to say stop to the inhumane immigration policies”
“لنصرخ متحدين وبصوت واحد كفى من سياسات الهجرة غير الانسانية“
18 décembre 2015 à 9h30 à la salle de conférence de la région de Rabat –Kenitra
Un programme sportif, culturel, éducatif et artistique est programmé pour fêter l’évènement.
Militons ensemble, pour une politique des migrant-e-s, des demandeur-se-s d’asile et des réfugié-e-s Conforme aux droits de l’Homme, au respect de la vie et de la dignité humaine.
ARGUMENTAIRE :
C’est dans un contexte de grave crise migratoire due aux flux considérables des migrants à travers l’Europe en provenance de l’Europe de l’Est, de l’Asie et d’Afrique que le monde va célébrer le 18 décembre 2015 dans un climat de tourment, la commémoration de la journée internationale des migrants.
L’avalanche de rencontres initiées par l’UE et la communauté internationale pour la résolution de cette crise humanitaire a fait sujet de controverse dans la mesure ou certains états partis ont manifesté la volonté de s’aligner dans la logique du respect des droits humains mais tandis que d’autres ont opté pour la fermeture de leurs frontières en érigeant de barrières et des murs en lieu et place des ponts pour empêcher l’entrée et le passage de ces migrants sur leurs territoires et cela pour diverses raisons.
Alors que les causes de ces flux migratoires sont lucides et justifiées pour la plupart de ces migrants notamment : les guerres, les conflits, l’instabilité, l’insécurité, la pauvreté, la misère, le changement climatique et le chômage, certains de ces états partis et signataires de différentes conventions internationales des droits de l’homme se sont prononcés par le non respect de celles-ci en désaccord de leurs engagements vis-à-vis de l’ONU.
La conscience doit interpeller ces états pour faire preuve de beaucoup de compassion et solidarité à l’endroit de cette population démunie en quête d’une stabilité et mieux vivre car elle est victime d’une politique injuste orchestrée par les prédateurs politiques.
Le chiffre nous en dit beaucoup : Plus de 600.000 demandes d’asile dans l’UE en 2014. Ce chiffre a doublé en 2015 et a connu un record macabre des morts dans la mer méditerranéenne avec plus de 3500 morts en 2014 et plus de 5000 en 2015 sans compter les disparus parmi lesquels on dénombre les femmes et les enfants.
Le discours politique migratoire doit changer et de mesures adéquates doivent être prises pour la gestion de ces migrants afin de remédier à cette situation qui prend une autre tournure de son contexte normal.
D’énormes budgets financiers votés et de stratégies et mécanismes mises en place par l’UE et la communauté internationale pour la résolution de cette épineuse question n’ont rien apporté comme solution et constituent un sujet d’interrogatoire pour plus d’un observateur.
C’est pourquoi cette 4ème édition se veut un cadre de concertation et de réflexion ou migrants et acteurs de la société civile doivent lancer un défi de protection et respect des droits humains aux décideurs politiques et états partis pour le mieux vivre ensemble dans la diversité, l’acceptation et la considération de l’autre conformément aux droits fondamentaux en vigueur.
Demander à l’UE et ses états industrialisés à signer la convention internationale sur la protection de droits de tous les travailleurs migrants et de membres de leurs familles entrée en vigueur le 1er juillet 2003, qui à ce jour n’a été signée par aucun de ces états industrialisés.
Une telle ratification contribuerait à témoigner de la volonté de l’UE d’établir avec les pays d’émigration des rapports fondés sur l’intérêt réciproque de deux parties.
Cette édition sera aussi une occasion pour permettre une interaction entre les spécialistes du monde du travail et des droits de l’homme, les acteurs associatifs, les ONG et les migrants afin de mieux appréhender le bien fondé des textes fondamentaux en vigueur sur la réalité de l’approche professionnelle migratoire en cette période d’intégration à laquelle le Maroc attend aborder ces réformes en cours dans le respect des principes constitutionnels conformément à ses engagements.
Le respect des droits fondamentaux constitue une condition préalable à tout programme engagé par l’UE dans un pays tiers et à toute mesure opérationnelle liée à la lutte contre l’immigration dite illégale.
Le Maroc est au cœur de la politique migratoire à la nouvelle politique migratoire du Maroc prônée par les hautes orientations de sa Majesté le Roi Mohamed VI suite aux pertinentes recommandations de CNDH de 2013 et la nouvelle stratégie d’immigration et d’asile mise en place par le gouvernement en 2014 pour une meilleure intégration et assimilation de cette classe migrante au sein de la société Marocaine.
L’occasion est d’évaluer et de mettre en valeur les initiatives louables du Maroc en matière de la gestion de la migration par les décideurs politiques , la société civile défenseurs des droits des migrants et les migrants eux-mêmes renforcer les points positives et améliorer les faiblesses Enfin sortir de recommandations et observations nécessaires visant à améliorer l’acceptation et l’intégration des migrants vis-à-vis de la nouvelle politique migratoire en cours au Royaume en rapport à la législation internationale en vigueur afin d’évaluer le degré de l’approche participative du Maroc au processus.
Etant, fidèle à sa tradition, l’Organisation Démocratique du Travail(ODT) ensemble avec l’ODT travailleurs immigrés au Maroc et en partenariat avec les Associations : Conseil des Migrants Subsahariens au Maroc (CMSM), Collectif des Communautés Subsahariennes au Maroc (CCSM) et Association pour la Promotion et l’Intégration des Migrants au Maroc (APIMA), soucieuses de l’amélioration de conditions de vie des migrants surtout ceux qui ont choisi le Maroc comme leur terre d’accueil et conformément à leur idéal commun, organisent en commémoration de cette journée internationale des migrants célébrée chaque 18 décembre de l’année, la 4ème édition sous le thème :« Unies pour dire stop aux politiques migratoires inhumaines »
« Non aux murs, Oui aux ponts pour mieux vivre ensemble dans la dignité conformément aux principes de la convention internationale sur les droits des travailleurs migrants et leurs familles et les droits humains »
Au cours de cette édition, plusieurs activités à caractère sportives et culturelles ainsi que de formation et conférence sont prévues au profit de ces migrants en général et des travailleurs migrants en particulier
Deux temps forts couvriront cette 4ème édition :
– Une séance plénière axée sur le discours d’ouverture du Secrétaire général de l’ODT suivi des interventions de différentes personnalités politiques et institutionnelles;
– Des interventions thématiques de différentes associations des migrants subsahariens, des organisations non gouvernementales, Ambassades et organisations de la société civile Marocaine sur la migration en rapport à la nouvelle politique migratoire du Maroc.
Une formation syndicale au profit des acteurs syndicaux membres de l’ODT travailleurs immigrés sur « Le renforcement du rôle des acteurs syndicaux dans la promotion et protection des droits sociaux, professionnels, juridiques et économiques des travailleurs migrants » sera dispensée pendant cette édition.
Et enfin des activités à caractère sportives et culturelles seront organisées à cette occasion pour terminer l’édition en beauté dont notamment, un tournoi de football qui réunira huit équipes dont sept subsahariennes de différentes nationalités et une équipe Marocaine et une soirée artistique colorée du théâtre et musique subsahariens et philippins clôturera l’édition.
Ali LOTFI Franck IYANGA
Secrétaire général de l’ODT Secrétaire général